Cet ouvrage autour des Nymphéas de Claude Monet conçu par Pierre Georgel, l’ancien directeur du musée de l’Orangerie, est la synthèse de ce monumental travail, le dernier du peintre, sans doute – parce qu’il est l’aboutissement de toute une vie de recherches –, le plus intéressant et, à coup sûr, le plus abouti. Dès les premières séries de tableaux où le regard embrasse le bassin dans on entier, parfois avec le fameux pont japonais, Monet aboutit à une vision de plus en plus en profondeur, s’approchant peu à peu de la surface de l’eau pour finir par ne plus en saisir que des extraits, des all over qui le mènent aux portes même de l’abstraction.