La prévalence de la bilharziose ŕ S. Mansoni a significativement régressé dans ces quatre écoles de Meiganga passant de 32,5% en 2011 ŕ 10,1% en 2013. Cette baisse pourrait ętre liée aux activités de distribution de masse du praziquantel en milieu scolaire car 95,3% des sujets de cette étude ont effectivement participé au programme, laquelle participation serait protectrice. Néanmoins la proportion des enfants avec une charge parasitaire sévčre reste élevée par rapport aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, bien que nous ayons observé une diminution globale des charges. Il est donc nécessaire que des efforts complémentaires soient faits par les structures en charge de la santé et de l'éducation de base afin d'étendre les activités de lutte ŕ l'assainissement par la construction des latrines ainsi qu'ŕ la lutte contre l'hôte intermédiaire. Aussi, la communauté scientifique devra intensifier la recherche concernant la bilharziose.