L’ouvrage Le Théâtre et l’Esprit du temps permet d’examiner le théâtre dans son rapport avec ce qui surgit dans le présent et le bouleverse. Le livre dissocie les différentes positions à l’égard du « nouveau » et de son insertion sur la scène contemporaine. Georges Banu sépare ici les découvreurs de « l’esprit du temps » les lanceurs, les suiveurs et les épigones. Il s’agit d’un processus qui naît de l’émergence et de ses conséquences, jusqu’à l’érosion et l’épuisement de cette radicalité propre à « l’esprit du temps » notamment lorsque de grands artistes le mettent à jour.À cela s’ajoutent les réflexions sur « le grand format et son incidence au niveau de la création et de la perception des spectacles longue durée », de même que l’examen de l’ouverture du théâtre vers d’autres arts, le roman ou encore le cinéma.Le livre analyse également des motifs récurrents de la mise en scène tels que « le monde comme hôpital » ou « le croisement des durées », avec tout ce que cela entraîne et les solutions inédites qui permettent d’enrichir le champ visuel de la scène contemporaine.