Le Street Art, un art à impact? Au moment où les restrictions des usages de l’eau n’ont jamais été aussi précoces dans la saison, le questionnement sur le changement climatique introduit par Kurar dans Surbanisation en couverture de GraffitiART #70 est d’une actualité criante. L’engagement de Kurar, à coup de pochoirs, de bombes et de pinceaux, porte des messages urgents sur l’environnement, l’éthique, les enjeux de Société... Pour Petite Poissonne, le sens de la formule décuple la portée de ses aphorismes. Dans un univers graphique qui lui est propre, Shaka décompose la figure humaine dans un style unique mêlant hyperréalisme et anthropologie. Pour sa part, la polyvalente Gwendoline part à la conquête de grands espaces urbains. Dans son style si particulier, L’Atlas au carrefour de la calligraphie et de l’abstraction lyrique nous projette dans son univers tout à la fois réel et imaginaire. Arrêtons-nous sur une autre forme de graphisme exacerbé: le Doodle Art, expression artistique au croisement du dessin compulsif et de l’écriture automatique, qui envahit nos rues et apporte un esthétisme itératif et captivant. Prenons aussi la route à la découverte des Festivals Milmurs, où l’art mural est en pleine effervescence de Fort-de-France (FR) à Bègles (FR) en passant Montréal (CN). Puis plongeons-nous dans un voyage immersif à la Piscine de Doullens (FR), livrée aux bombes, pochoirs et pinceaux d’une vingtaine d’artistes urbains sur le thème de l’Eau. Au regard des succès récents des manifestations dédiées à l’Art Urbain, de la vitalité de la création et des porteurs de projet, de l’intérêts du monde de l’entreprise..., le Street Art n’est pas mort et gagne ces lettres de noblesse! Le Street Art est un bien et un état d’esprit vivants. Vive le Street Art!