Le Street Art entre ombre et lumière L’été est l’occasion d’un road trip à la découverte de hauts lieux du Street Art et des tendances qui en font sa richesse. A la recherche du soleil et de destinations régénératrices, nous partons assister à l’éclosion de la bouillonnante scène Street Art d’Athènes, berceau de la démocratie, où le passé antique rencontre le militantisme pour un autre monde. Puis nous traversons la méditerranée pour accoster à Djerbahood, l’île des rêves, où le Street Art a transformé le village d’Erriadh, au patrimoine millénaire, en musée à ciel ouvert et en destination majeure pour les fans. Après ce plein d’UV, le projet Transition – Les Portes apporte une vague de fraîcheur avec ses 140 portes issues d’un HLM, aujourd’hui démoli, exposées dans les salles et les alcôves de l’Abbaye de Saint-Riquier et dispersées au profit du Secours Populaire. Avide de couleurs, nous faisons un flash-back sur la deuxième édition du Colors Festival, qui, cette année, a investi un immeuble désaffecté au coeur de Paris. Dans le Street Art, tous ne veulent pas être reconnus, voire connus. Nous explorons différentes facettes de l’anonymat dans le Street Art, où « être anonyme » peut attribuer de super pouvoirs: notoriété décuplé, don d’ubiquité, bouclier juridique... Dans ce numéro, nous rencontrons des artistes aux signatures singulières. De Bom.K et sa noirceur quasi-angélique, au pionnier et virtuose MODE 2 et à ELLE et sa poésie picturale colorée, nous faisons un grand écart et nous aimons cela. La mise en avant de la pluralité du Street Art passe aussi par INO et ses silhouettes historiques en noir et blanc réhaussées d’une giclée bleue et par Ludovilk Myers à l’abstraction joyeuse. Street Art in the spotlight.