Louis XIV soutient militairement sa vieille alliée Venise aux prises avec les Turcs en Crète depuis 1645. Il l’assiste notamment durant le mémorable siège de Candie, ce qui complique les rapports diplomatiques avec le Grand Seigneur. Ni la France, ni l’Empire ottoman n’ont pourtant envie de rompre. Du fait des péripéties militaires, la rupture n’est jamais loin, mais elle est évitée. La fin des interventions armées annonce la reprise progressive, parfois houleuse, de relations plus sereines. Certes échaudés, les Turcs sont toutefois amenés à réévaluer la puissance de la France.